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Etonnante à plus d'un titre, la voix de Carlos Gardel a été déclarée patrimoine de l'Humanité par l'Unesco, qui présente officiellement l'artiste comme un « chanteur Argentin né en France ».

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N°2351     -     25 juin 1935     -     NUMÉRO SPÉCIAL   -   Efel Impression - www.carlos-gardel.fr - France


La Naissance, La Vie, La Carrière de Carlos Gardel

  Carlos Gardel et José Razzano à Toulouse  

Courte Biographie-2-suite - Carlos Gardel et José Razzano à Toulouse

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Carte d'Identité


Nom : Carlos Gardel
Surnom : El Zorzal Criollo, El morocho del abasto, El Melenas,
El mudo, El Mago, El Rey del Tango, El Troesma...
Né le : 11 décembre 1890 à Toulouse
Mort le : 24 juin 1935 à Medellin
Signe Astrologique : Sagittaire
Etat Civil : Célibataire, sans enfant
Taille : 1m70
Poids : 76 kilos
Parents : Berthe Gardès, père inconnu. Serait Paul Lasserre, de toute
vraisemblance.

(Voir photo ci-dessous)


Ci-dessous, Paul Lasserre le père "présumé" de Carlos
Gardel, et une photo réunissant le "couple du péché" !

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Découvrez ci-dessous la liste des albums de Carlos Gardel et de
quelques-unes de ses chansons les plus connues que vous pouvez visionner sur Youtube en cliquant sur le titre en bleu :


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Ci-dessous, en photo, Carlos avec sa famille de Toulouse et de Albi en France.
Au centre Carlos Gardel avec à sa gauche «oncle Jean et tante Charlotte», à sa droite et au premier plan une jeune femme, élise RAMIÈRES, épouse de Louis RAMIÈRES (« le pêcheur mondain »), fils de Marissou (à l'extrême droite).
       Carlos Gardel est né (comme nous l'avons dit précédemment) le 11 décembre 1890 à Toulouse, dans le sud de la France. Il s'appelle à l'époque Charles Romuald Gardès, fils de Marie Berthe Gardès. Il arrive à Buenos Aires, en Argentine, à l'âge de 2 ans avec sa mère, célibataire de 27 ans, repasseuse de profession, partie du port de Bordeaux pour tenter sa chance dans le Nouveau Monde comme de nombreux immigrés à l'époque.

Quelles sont les véritables raisons du départ de Berthe pour l'Argentine ? Personne n'est en mesure de répondre à cette question. Certains avancent que le petit Charles serait le fruit d'une liaison entre Berthe et un de ses cousins séminariste. D'autres au contraire, prétendent qu'elle a du quitter la France sous la pression de la morale de l'époque qui voyait d'un mauvais oeil les mères célibataires. Le père de Charles serait un certain Paul Lasserre (voir photo à gauche), marié avec des enfants, et qui se serait arrangé pour faire disparaître les traces de cette liaison illégitime.


Carlos Gardel et José Razzano à Toulouse

Un beau souvenir à lire absolument


     A Alborea, en 1924, Gardel-Razzano sont intervenus dans quarante représentations, remplissant ainsi leur engagement en Espagne avec la société De Rosas.
Le duo décide alors de se reposer et de se balader un peu. Les deux artistes ont les yeux rivés sur la France.
Les poches soutiennent facilement un grand voyage. Ils ont dépensé de l'argent en Espagne, mais ils en ont gagné beaucoup plus. Et les gains pour les droits phonographiques ont été substantiels.

Lorsqu'ils partent dans le train international, se dirigeant vers la France, agitant les mouchoirs par la fenêtre, ils laissent sur le quai espagnol une légion d'amis ... et prennent un million de francs. Après les Pyrénées, il y a un arrêt obligatoire pour les passagers en France. Mais jamais forcé pour quelqu'un, comme pour ce passager nommé Carlos Gardel.

L'arrêt obligatoire est Toulouse, la ville où il est né et qu'il a quitté à l'âge de deux ans et demi pour Buenos Aires. Il n'a donc, de sa ville natale, que les références qui lui sont toujours venues de la bouche de sa mère, qui fait chaque année une pause de trois ou quatre mois pour voir sa vieille dame (sa mère) et son frère Jean. (Elle est allée et est retournée exclusivement sur le navire «Massilia», dont l'officialité tenait à des considérations déférentes pour la gentille dame française, mère d'un célèbre chanteur argentin, si modeste à la fois, qui n'a jamais voulu voyager en première classe...). L'arrivée de Gardel et de Razzano à Toulouse coïncide avec l'un des domaines de Dona Berta, dans la cité provençale de l'ancien prestige romantique, qui protège le massif de pierre des Pyrénées et berce les eaux de la Garonne. Gardel retourne pour la première fois sur le lieu de sa naissance et ses yeux inquiets découvrent d'abord la silhouette adorée : -«Maman!...» et ensuite, embrassons le gentilhomme calme et affable qui l'accompagne.

Ce doit être oncle Jean!... C'est bien lui. Mais alors Gardel et Razzano s'aperçoivent qu'il y a beaucoup de visages autour de lui... Est-ce possible ? Ils ont compris que la famille était si grande...

Doña Berta sourit aux regards étonnés de Carlos et de José, qui sont entourés, de plus en plus, de gens, et leur explique, comme s'ils demandaient pardon pour une curiosité qu'elle a réveillée avec son histoire : - «Ce sont les voisins de l'endroit qui m'ont accompagné, accueillez-les...»

Toute la ville de Toulouse est celle qui s'est rassemblée à la gare, au pied des étriers de l'Express Midi, lorsque la locomotive confinée grogne et que les freins du convoi grincent. Dans toute la ville, une phrase magique est passée de voisin à voisin : «Savez-vous ? Aujourd'hui arrive Charles, fils de Madame Gardés !...»

Nomination d'honneur. Tous sont allés recevoir Carlos, le fils de Mme Gardés, né à Toulouse et triomphant en Amérique et en Espagne. Tous accompagnent et complètent les deux chanteurs-poètes du Nouveau Monde, lorsqu'ils débarquent sur la terre de France. Ils traversent les rues de la ville paisible, sur de vieilles dalles et sur les murs de légende.

- «Comment va la grand-mère ?» - demande Carlos à l'heureuse mère, s'appuyant sur son bras.
- «Elle t'attend avec impatience. Toucher ton visage avec ses mains, entendre ta voix, puisque le destin l'a privé de la consolation de te voir comme un homme...»

À son arrivée à la maison, Carlos se précipite vers la chaise de cette grand-mère de quatre-vingt-huit ans, déjà aveugle. Il la prend dans ses bras et l'embrasse à genoux.
Dieu soit béni ! C'est le petit-fils qui est sorti de ses bras, un paria innocent et minuscule, placé sous le signe du malheur noir, et le remet dans les bras et dans l'homme fortuné, aimé par tant de gens de tant de pays....
- «Prenez-le par le bras et faites-le traverser la vieille et jolie petite maison».

Berta les rejoint bientôt, grimpant avec eux vers le haut étage par l'escalier escarpé en bois épais. En bas, Gardel a déjà enlevé le petit garçon qu'il était et il chante pour la grand-mère une chanson française qui, à Buenos Aires, a été entendue de la mère des milliers de fois :
Ainsi font, font, font... les petites marionnettes... / Ainsi font, font, font... / trois p'tits tours et puis s'en vont...».

Gardel monte les escaliers. Oncle Jean ouvre les épais volets d'une fenêtre. Gardel regarde de là l'après-midi diaphane, le paysage de montagne, la ferme tranquille et assoupie. À travers son esprit, traversent des visions de luminaires et des rumeurs d'applaudissements dans de nombreux endroits du monde. Et un tour infini de roues de cire magnétiques (disques), qui portent la voix triomphale à toutes les distances...
Dieu soit béni ! Quand il met des ailes, vous pouvez atteindre les hauteurs du berceau le plus humble... ou pas de berceau. De la fenêtre, la lunette est remplie de la voix de Gardel qui chante maintenant : «Soy joven, pero en mi frente// llevo la luz del destino» (Je suis jeune, mais sur mon front // je porte la lumière du destin).

Source : «CARLOS GARDEL Y SU ÉPOCA» de Francisco García Jiménez, histoires : José Razzano
Éditorial Corregidor.
La validité de ce livre est donnée par ses propres protagonistes et cette nostalgie dure et douce à laquelle, ceux qui vivront sous le charme d'une voix impossible à effacer de toute distance ou de tout oubli, ne pourront guère s'échapper.
Un câlin à tous les amis Gardelianos

Raconté par : Angel Yonadi


La mort de Carlos Gardel

Le lundi 24 juin 1935, l'avion dans lequel il voyage s'écrase près de Medellin en Colombie, et Carlos Gardel meurt au sommet de sa gloire. Il est enterré dans le Cimetière de la Chacarita à Bunos Aires. Sa tombe est visitée par des admirateurs venant des quatre coins du monde.

La qualité de sa voix et sa mort prématurée vont être les éléments déterminants qui feront de lui un mythe populaire. Tous ceux qui parlent du tango ou entendent parler de cette musique vont l'associer immédiatement à son nom. Carlos Gardel incarne désormais et de façon indiscutable le tango.

Sa voix a su charmer tous les publics, bien au-delà des barrières linguistiques. Son charme et sa prestance ont fasciné les femmes. Son attitude fraternelle a attiré les hommes du monde entier qui ont pris du plaisir à écouter sa voix unique et éternelle gravée sur les sillons des disques de vinyle.

Carlos Gardel restera à jamais dans le coeur des argentins le plus grand mythe de Buenos Aires.


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